20/11/2016 Bruxelles
Igniazio Marabitti (1719-1797)
En 1779 Marabitti est aux faites de sa carrière de sculpteur. Son atelier fonctionne à plein régime suite aux commandes du clergé et d’aristocrates.
« Dans la phase tardive de sa carrière, caractérisée par une adhésion substantielle au style néo-classique de la fin de ce siècle, il collabore étroitement avec l’architecte Marvuglia »
( Treccani.it).
Il exécute les statues de Saint Pierre et Paul pour l’église Sant’Ignazio All’Olivera construite par Marvuglia à l’emplacement de la maison familiale de Sainte Rosalie, patronne de la ville.
Pour la Villa Giulia il crée le Genio Loco, l’ensemble des statues sur le pourtour, et l’Atlante qui est le terme architectural pour désigner Atlas (le Titan grec) qui dans le cas présent ne porte pas la voute céleste mais un dodécaèdre.
« Il me fallait… la comédie romanesque, c’est à dire le drame peu noir, présentant les malheurs d’amour et non d’argent (le drame noir et triste s’appuyant sur le manque d’argent m’a toujours fait horreur…)
Stendhal à propos de Molière
Il fait noir. D’abord je me demande où je suis. Tu es dans ton lit mec. Bon je sais donc où je suis. Un bref regard aux alentours confirme que je suis seul dans mon lit, comme d’habitude. Mais avant j’étais où ? Dans ce rêve où toutes ces femmes nues me disent « Viens, viens plus prêt. ». Ou alors cet autre rêve où je suis nu sur la Grand Place avec tous ces gens qui me regardent hébétés au milieu d’un tourbillon de fleurs fanées. Ou ce rêve où je tombe englouti dans un trou sans fond, et le diable me dit « Viens. Viens là » et le Christ qui me dit « Viens. Viens près de moi mec ».